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Ego Or Not

14 avril 2011

lecture ....

je suis tombée (sans me faire mal je vous rassure) sur un bouquin à la bibli, il s'appelle "Différence et soufrance de l'adulte surdoué" de Cécile Bost ... évidemment ça m'a interpellée .... évidemment j'ai demandé à l'avoir (il faisait partie de ceux qui passent en "Comité de Lecture" pour savoir s'ils l'achètent ou pas) ... et donc, tout aussi évidemment, maintenant que je l'ai lu, il va bien falloir que je fasse une petite note pour les inciter à le faire.

mais va falloir encore que j'y réfléchisse un peu.

parceque c'est une note qui est destinée à des gens a priori "normaux"
parceque je veux pas que ça soit trop perso
parceque je voudrait chiader un peu le truc
sans raconter ma vie pour autant
parceque c'est ça le problème en fait ... c'est des bouts de ma vie qu'elle raconte la dame, même si je la connais pas, je lui ai  jamais parlé, ni chatté avec ...
et des bouts de ma vie ça va pas interesser le bon peuple d'Arcueil (94) ...

ouaip .... on va laisser mariner ça encore un peu ....

 

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3 août 2009

Non je n'ai pas pleuré ...

(en lisant JSF)

J'ai acquiéscé, souri, ri (aussi), lâché des "ah ça aussi" des "ah ben tout s'explique" et des "hmpff ça c'est tout moi !!" et même des "ça je gère, pas de problème" ... et puis j'ai refermé le bouquin et je me suis précipité sur "comment je suis devenu stupide" (oui, un bouquin qui est cité plus de 3 fois dans un autre ça m'interpelle) que j'ai dévoré en 1 après-midi ...

Mais j'ai pas pleuré ...

J'ai versé suffisamment de larmes en lisant, notamment, Arielle Adda. Maintenant j'ai besoin d'action.
Bon, je sais pas comment faire, ni par où commencer, j'ai aucun plan d'action, mais je sais par expérience qu'en ce qui concerne ma petite personne le mieux c'est d'apprendre à voler en sautant de la falaise ... on verra bien si j'ai encore des ailes !!!

wish me luck ...

30 juillet 2009

Il parait que ça va avec ...

Depuis quelques temps je ne poste plus rien.
Malgré l'envie, malgré le besoin, malgré le manque que ça engendre. Je commence un texte, embraye sur une idée de poème, commence un 2e texte, bazarde le poème, en recommence un autre, ... pour finir par tout effacer en me rendant compte que j'ai lâché les fils, que mes idées sont parties trop loin, telle la grappe de ballons de base ...

alors du coup je reste muette ...

et le titre c'est parce que je suis en train de lire le bouquin de JSF dont je sais plus qui avait parlé dans les comms il y a quelques temps. (et du coup je me rends compte qu'il y a un tas de trucs, normaux pour moi, qui ne sont pas "donnés" à tout le monde, et je ne sais plus s'il faut "les" plaindre ou "les" envier ... )

10 mars 2009

INFP

4 lettres avec lesquelles je suis sorti d'une formation professionnelle. 4 lettres qui définissent ma personnalité : INFP.

Le test qui permet de définir ce profil se nomme le MBTI. Je ne vais pas expliquer de quoi il s'agit, ni comment le passer, car il n'est pas difficile d'en savoir beaucoup de choses par une simple recherche sur internet. Et ce sera très certainement mieux expliqué et plus complet que si je m'y mettais.

Donc, ces 4 lettres INFP représentent un profil psychologique. En quelques sortes la façon dont j'appréhende le monde. Et je suis dans l'obligation de constater que le MBTI tape dans le mille. J'ai d'ailleurs eu récemment une discussion à ce sujet avec un ami qui avait lui aussi passé ce test. Il pense exactement la même chose que moi.

Quel intérêt d'en parler dans ce blog ?

Et bien j'ai été amené à penser que ce blog relevait pour moitié du thème de la surdouance, et pour l'autre moitié du témoignage d'un INFP. De façon bien involontaire bien sûr. Je ne suis cependant pas suffisamment spécialiste, loin de là, pour être capable de dire ce qui fait partie du profil INFP. Il est en tous cas certain que l'on ne peut dissocier un témoignage de la personnalité du témoin, en l'occurrence moi, et que donc tout cela se ressent. Mais comme j'ai lu à gauche ou à droite qu'une personne faisant preuve de surdouance avait certains traits de caractères affirmés, je ne saurai dire du coup si le trait INFP en découle ou non (dans mon cas).

Toujours est-il que l'étude approfondie de son profil MBTI apporte beaucoup d'éclaircissements sur son caractère ou sa façon d'être, et apporte aussi des pistes pour améliorer son caractère de cochon ;) Peut-être aussi cela nous permet-il d'être plus tolérant vis-à-vis de chacun, et comprendre que nous ne percevons pas tous les choses de la même façon.

8 décembre 2008

Il faut que je lâche les rènes pour reprendre le contrôle ...

Cette conclusion, pour paradoxale qu'elle soit, vient mettre un terme à plusieurs jours (en apparence, mais, me connaissant, il est certain que ça mûrissait depuis plus longtemps) passés à ressasser la même phrase, la même invocation, dirais-je : je dois être capable d'utiliser mes capacités au quotidien, "ça" doit bien pouvoir servir à quelquechose !!!

Une piste sérieuse s'est ouverte à la faveur d'un commentaire signé Béatrice (sur le post intitulé "demande d'aide") ... j'ai été voir son site, et la lumière s'est faite, avec la brutalité d'un néon au sortir d'une cuite, comme une évidence : il n'était plus question de QI mais de préférence hémisphérique, peut-être est-ce plus facile à accepter, puisqu'il n'est pas question de critère de supériorité, qu'il s'agisse d'intelligence ou d'un talent quelconque, mais juste de pointer une différence.

Juste ça ... et ça a suffit en fait !!

ça a suffit pour que la buée sur le miroir s'efface et que j'y reconnaisse mon visage, ça a suffit pour effacer les regrets et les non-dit et rapprocher encore du sol la corde où je funamubulise depuis des années ...

Il y a enfin une porte

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25 novembre 2008

NON nous ne sommes pas des monstres ...

... même si parfois nos réactions "épidermiques" ne rencontrent qu'incompréhension, voire rejet !!

Nous ne sommes pas non plus des "super-humains", nos cerveaux ne sont capables d'aucun miracle, ils perçoivent la réalité d'une façon juste un peu différente du commun des mortels, attendre de nous que nous réalisions de super-carrières après de supers études c'est bien mal nous connaitre !!

Et c'est là, justement que nous pouvons travailler : le rejet, la peur, la jalousie, la déception, ressentis par notre entourage à notre contact vient principalement du fait qu'ils ont des a priori inscrits dans la mémoire collective comme une sorte de fantasme ... un peu comme la machine à remonter le temps, la téléportation, la télépathie ... des trucs infaisables par le commun des mortels mais réalisables par quelques personnes "spéciales" ... que nous ne sommes pas ! (et là j'ai envie de dire ... NA ... pardon je le referrai plus ... ou pas !!)

Oui, elle a raison Cricri, faut pas se laisser enfermer, "monstrifier", "psycho-machin-ifier", non seulement on n'a pas mérité ça, mais en plus c'est juste le contraire de ce qui pourrait nous aider à nous sentir bien/mieux dans nos pompes !
J'explique : on n'a pas besoin de ressasser notre mal-être ad nauseam, on a besoin de se sentir "être" ; on n'a pas besoin de se sentir différents, on l'est, à la base et fondamentalement, et la seule chose dont on a besoin c'est de ne pas être inutile !! (comme tout un chacun ... wéééé on est comme tout le mondeeee !!!)

Alors bon, j'ai pas dit "c'est facile" ... mais c'est faisable !
A chacun/chacune de se donner ses propres objectifs, même si c'est en termes de "je me verrai bien faire ça" ou "ça serait bien si je pouvais travailler dans tel domaine" ... et surtout pas "papa/maman/mon copain/ma copine serait content/fier/... si je pouvais faire ça ou ça" ... et ne vous dites pas que vous ne pouvez pas le faire ... la seule chose qui vous empêche d'avancer c'est les barrières que vous dressez entre vous et l'extérieur !!

Attention, j'ai pas dit "tout le monde à poil, plus besoin de protection" !!! Nan nan nan ... mais il va falloir s'apprendre à se faire confiance ... et là déjà on a du taf !!!

9 septembre 2008

Des paradoxes ...

Depuis toujours je suis consciente de mes différences, depuis toujours j'essaye de les cacher, à moi et aux autres.
Depuis toujours je me conçois et je m'exalte en tant que "différente", mais n'en tire pas une estime de moi suffisante pour m'affirmer en opposition aux courants majoritaires.
Depuis toujours j'ai besoin du miroir des autres pour affirmer mon existence, mais je le méprise suffisamment pour négliger les images et les avis qu'on me renvoit.

Affligeant constat n'est-il pas ???

Il est cependant intéressant de constater que même si je suis parfaitement consciente de ces distorsions, je n'en ai pas fait ma "base d'existence", étant également très consciente de leur non-viabilité. C'est juste quelquechose qui court dans mes "veines psychiques" et qui fausse mon rapport au monde. Je le sais, j'essaie de passer par dessus (ou à travers) tout en étant consciente que ces essais même passent à travers ce filtre que je tente de court-circuiter ...

Je sais ... c'est pas simple ... mais j'ai jamais dit que je l'étais !!

4 avril 2008

funambulisme aveugle ...

Il m'est étrange de constater qu'une fois de plus je me retrouve le bec dans l'eau ...
Il m'est également étrange de devoir accepter ce fait comme inévitable ...
Tout comme je dois accepter des emplois fondamentalement inintéressants ou mal payés ...
Tout comme je dois cotoyer des gens fondamentalement normaux, donc pas intéressants, même si je me force ...

y a-t-il un moyen de briser cette spirale ?

Je l'ai cru ...

J'en ai encore les plumes froissées ...

C'était quoi déjà ce rapport entre la position hiérarchique et la (non)compétence ??? je me rappelle plus ...

9 juillet 2007

Tel est pris...

Vous savez ce qu'il m'arrive en ce moment ? Et bien j'ai embauché un petit nouveau dans mon équipe. Et vous savez quoi ? Le type est un surdoué ! Un vrai de vrai, du style qui comprend tout très vite et très bien, et qui s'emmerde comme un rat mort au boulot !

Dur dur de le faire bosser. Je n'arrête pas de me creuser la tête pour l'occuper. Même s'il est parfaitement capable de s'autogérer, il faut que je l'alimente sans cesse. Je dépense énormément d'énergie à me demander, chaque matin, ce que je vais lui faire faire pour qu'il s'intéresse. Tel est pris qui croyait prendre !

C'est assez incroyable d'avoir devant soi quelqu'un qui passe par toutes les étapes que l'on a pu rencontrer au cours de sa vie. Il est dans un style un peu différent, mais point de doute, le monsieur est largement au-dessus du reste. D'ailleurs, je me rends compte que je me suis mis un peu en compétition avec lui. Je cherche à connaître sa capacité d'absorption de trucs compliqués, sa limite de créativité dans ce qu'il s'est jamais fait et sa capacité d'analyse de machins qui n'ont rien à voir entre-eux. Et heureusement que j'ai une longueur d'avance (je suis le chef, ça aide !) parce que ce serait pas forcément gagné pour moi ! Ah non, il est balaize celui-là.

Alors je lui donne à bouffer, presque comme si je voulais le voir éclater. Mais je peux vous assurer qu'il éclate pas, et qu'il prend tout cela avec plaisir. Il m'arrive même de critiquer son boulot histoire qu'il s'améliore ! Je ne sais pas si vous le savez, mais dans une entreprise on critique jamais vraiment. On a trop peur de la rebellion ou que la personne s'enferme sur elle même, et c'est d'autant plus vrai que la critique est justifiée. Et bien lui, au contraire, il cherche à améliorer le point mis en défaut ! (bon, c'est vrai que c'est ce que j'espérais)

J'avoue que c'est compliqué tout cela. Je bosse avec des gens qui sont loin d'être des débiles, mais lui, il est très fort. C'est vraiment plaisant de voir cela, mais pas du tout reposant. Moi qui me plaignait de n'avoir jamais de choses à ma mesure, je me rends compte à quel point il est difficile de donner des choses à la mesure de ce genre de personne. C'est un retour de bâton assez particulier.

29 septembre 2006

Demande d'aide

Bonjour,

Ce message est un peu particulier car il s'adresse à mes lecteurs. Lorsque j'ai créé ce blog, j'avoue que je le faisais pour moi et que je ne pensais pas qu'il serait autant lu. Je n'affole pas les compteurs, beaucoup de sites internets sont beaucoup plus visités, mais je suis malgré tout étonné du nombre de lecteurs.

Autre chose, que je n'avais absolument pas prévu : les demandes d'aides, de soutien ou tout simplement de correspondance. J'ai reçu un nombre important de mails pour ce blog, dont une grande partie me demande du soutien. Et surtout me demande des solutions.

Malheureusement, mes réponses sont toujours un peu brutales dans le sens où je refuse d'aider moi-même ou de correspondre avec la personne. Et croyez bien que je le fais toujours avec un petit pincement au coeur, me sentant un peu coupable. Au moment où j'écris ces lignes, je me sens d'ailleurs un peu mal à l'aise. Mais je n'ai absolument aucune compétence pour aider qui que ce soit... et je trouve que la question ne doit jamais être prise à la légère. En conséquence je ne peux pas me permettre de jouer à l'apprenti sorcier. Il y a des gens dont c'est le métier, ce qui prouve la complexité de cette tache.

C'est pourquoi je vais faire une demande particulière. Parmi ceux qui me lisent, si certains peuvent me donner des sites internets ou des liens qui peuvent rendre services à ceux qui se reconnaissent à travers les lignes que j'ai écrites, mais qui n'ont pas eu la chance d'avoir le soutien dont j'ai pu bénéficier.

Je les en serais gré.

22 mars 2006

Bouge avec moi

Dans la série : on en apprend tous les jours sur soi-même...

Je viens de me rendre compte que mon cerveau, c'était MTV. Je pense sous forme de vidéos clips. Tout va très vite, tout s'enchaîne, tout bouge tout le temps, rien n'est relié à quoi que ce soit, c'est bruyant, et au final plein de choses et pas grand chose. Voilà...

Vous voyez la différence entre un magnifique long-métrage, avec de lentes scènes pleines de sentiments et de non-dits, et un clip de Shakira ? Bah moi je suis le clip de Shakira : un trémoussage pathétique.

J'ai vu ça en mettant en place ma "nouvelle passion" : le montage vidéo. De l'avis de mes proches (jamais objectifs...), je m'en sors très bien : ils aiment bien les mouvements de caméras, l'alternance de scènes... Bref... J'ai étudié plus profondément ma production... Il s'agit clairement de vidéos clips, et ce quelquesoit le "scénario" que je mets en place.

Ceci explique plein de choses...

Par contre, je me demande si mon cerveau me passe des pubs.

15 mars 2006

Injustice !

Je ne sais pas pour vous, mais moi, quand une personne est victime de l'injustice d'une autre personne, cela me met hors de moi. J'ai soudain une sorte de nécessité qui m'envahit, m'obligeant à prendre la défense de la victime jusqu'à ce que le coupable prenne conscience de son acte et s'excuse.

C'est là que ça se complique.

Parce que je perds toujours.

Un petit retour en arrière :

"Bonjour madame la psychologue, je ne comprends pas, mon fils n'aime pas les injustices.
_ Oh mais c'est normal ça ma bonne dame ! Il a un QI plus élevé, donc il est plus sensible aux injustices.
_ Très bien au revoir.
_ Oubliez pas les 350 francs quand même !"

Mais on nage en plein délire là ! Cela voudrait dire que pour être sensible aux injustices, il faudrait être capable d'aligner trois dominos plus vite que les autres ?

Retour au présent :

Je vois une injustice, je m'insurge. Je demande réparation pour la victime. Bref, j'ai déjà perdu le combat. Pourquoi ? Parce que pour moi, l'injustice étant évidente, je m'attends à ce que tous les témoins prennent mon parti. Seulement ce serait trop facile.

Déjà, pour 80% des gens présents, il ne s'est rien passé. Ils ont bien vu le truc, mais non, l'injustice ne leur a pas sauté aux yeux. Le type qui gît dans une mare de sang ? Pas vu... Après, le nec plus ultra, il y en a 10% qui vont prendre le parti... du coupable ! Et oui mon bon monsieur, on vit dans un monde impitoyable, alors ils donnent raison au coupable parce que la victime n'avait qu'à faire attention ! Bon, dans les 10% qui restent, et qui ont donc a priori vu l'injustice, il y a : tous ceux qui veulent pas qu'on les embête avec ça, ceux qui ont déjà changé de pièce et ceux qui... ben finalement ils ont rien vu parce qu'à 2 contre 98 ils pèsent pas lourd.

Oh ! Et un autre truc que j'adore :

Moi : pourquoi avoir tabassé ce gars là, il vous avait juste dit bonjour.
Le coupable : tu as un problème avec le fait que je sois alcoolique ?
La foule me pointant du doigt : roooh il aime pas les alcooliques.

On appelle ça comment ? Une victimisation du coupable ?

Bref, vous l'avez compris, je viens d'être témoin d'une injustice flagrante, j'ai pris la défense de la victime, et... Ben en fait j'ai perdu par abandon. Je me suis vite rendu compte que ça menait à rien.

Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est tous ces gens autour de moi pour qui il ne s'est rien passé. Et je pense que pour eux, sincèrement, il ne s'est rien passé. Il ne s'agit pas de fermer les yeux par confort, non non. C'est juste que pour eux il ne s'est rien passé dans un monde où il ne se passe jamais rien.

Enfin bon, même là j'en viens à me demander pourquoi j'écris ça, tout le monde s'en fout :)

12 février 2006

Mais?

Pourquoi ça ne marche plus?

J'ai été convoquée au jury de première année parce que mes notes sont trop basses. C'est vrai, elles le sont. Mais je ne comprends pas pourquoi. Enfin, pas complètement.
J'assiste aux cours magistraux et aux TDs, ce qui représente sans doute autant de travail que pour la plupart des autres élèves, même si je ne fais pas grand chose chez moi (enfin, "rien" serait sans doute plus juste que "pas grand chose". )

Je n'arrive pas à me mettre au travail, pas à être efficace, pas à écouter avec suffisamment d'attention sans doute. C'est pas normal. Normalement, je regarde le truc, et hop, je le comprends, et hop, je le sais. Même en prépa c'était grosso modo comme ça, enfin il me fallait regarder longtemps et éventuellement recopier et poser des questions, mais le travail ne me pesait pas tellement. Il fallait travailler, donc, je travaillais, c'est tout. Pas de question à se poser, rien.

Mais là, je n'arrive même pas à m'intéresser à la question. Je ne travaille pas, et je m'en fiche. à l'heure où j'écris, je devrais être en train de réviser pour un test d'informatique (enfin, de syntaxe C++ serait plus approprié). Et je m'en fiche. Complètement. Il y a bien une légère pique de culpabilité, mais pas assez pour me faire bouger. c'est pas parce que j'ai l'impression que rien de tout ça ne va m'être utile, puisque j'aime apprendre, surtout les choses inutiles, normalement. Mais là, je m'en fiiiche! Complètement. Ca m'est absolument égal. Je me fiche du C++ et j'ai même pas envie d'apprendre juste pour apprendre, alors que par exemple, apprendre encore une nouvelle danse bretonne, ca me donne envie. Et honnêtement, le C++ est sûrement plus utile à la survie qu'une obscure danse bretonnante qui n'est même pas dansée en fest noz.

Normalement, apprendre des choses m'amuse, mais là, j'ai pas envie.

Et je comprends pas pourquoi. Normalement je devrais en avoir envie. Mais non.

Comment je fais, maintenant? Comment on fait pour retrouver le goût d'apprendre?
Et comment je peux expliquer ça à un jury?

23 janvier 2006

bon d'accord ...

Je n'ai jamais sû rentrer dans un moule quel qu'il soit ... avec l'âge j'y ai même développé une allergie carabinée ... suis-je un monstre pour autant ?

Je fais attention à ce que je dis, à la façon dont je le dis, aux mots que j'emploie par peur de ne pas être comprise ou de sembler "taper la frime" ... je l'ai toujours fait ... depuis que toute la classe de CM2 s'est foutu de ma gueule pendant des mois parce que j'avais commis l'erreur d'employer un passé simple dans une rédaction ... est-ce que je me crois supérieure aux autres ?

Je sais que ma solitude mentale est irrémédiable à moins que je tombe sur quelqu'un qui me ressemble suffisamment pour ne pas me juger ... et je ne parle même pas de solitude affective ... ça me bouffe mais qu'y puis-je ?

Et en plus je ne m'autorise pas à me plaindre - après tout je suis en vie - j'ai du boulot - un toit .... est-ce que ça suffit vraiment pour ex-ister ?

en plus j'ai même pas un amour impossible pour me changer les idées ....

22 décembre 2005

Le Nouveau Petit Chaperon rouge

chaperon

Il était une fois le nouveau petit Chaperon Rouge qui aimait lire. Ses propres parents sont tombés de haut la première fois qu'elle tenait sur ses genoux, assise de toute sa carcasse, sur le canapé un livre qui devait être Sexus, mais elle arrivait à lire mais pas à comprendre, nous savons, nous, à quel point nous sommes supérieurs (c'est pour cela qu'on nous oppresse avec une certaine médiocrité ambiante, mais je plaisante), nous, les surdouées ou assimilées comme telle. Ils étaient fiers. Chose regrettable pour la petite, pour le petit Chaperon rouge nouveau, parce que, finalement, ce n'était pas des roses et des sommets qui l'attendraient dans les années à venir. En effet, à l'école ce fût un désastre, enfin, modéré, un peu comme les musulmans parfois mais un désastre quand même. Le Petit Chaperon Rouge lisait en cachette des livres en mathématiques, il n'y avait que deux matières dans lesquelles elle brillait : le Français et le dessin. Il ne fallait pas lui demander d'être notée sur des pratiques physiques telle que le saut en hauteur ou la nage. D'ailleurs, pour cette dernière, elle se portait régulièrement malade car sa malice lui faisait toujours éviter cette piscine qui l'effrayait tant et dont elle ne comprenait pas vraiment le sens. Elle ne comprenait pas qu'on puisse juger et noter un résultat sportif. Mais comme le monde extérieur était fan des classements, voir pour le croire les incroyables quantité d'émissions de classements dans vote magazine télé, la meilleure chanson des années 70, la meilleure chanson des années 80, le meilleur tube de Madonna, le meilleur humoriste de l'année 1998, etc. Rien que de la culture. Les classements étaient pour elle de l'ordre de l'aliénation, de l'obsession mais elle était seule. Son intelligence qu'elle a mis longtemps à comprendre, la fonction de cette intelligence, sa rapidité, elle ne la comprenait pas mais les autres la comprenaient pour elle et lui faisaient payer. Comme Emily Rose, elle devint possédée par le démon. Le démon qui voulait faire d'elle une petite chose normale dans ce monde normal où, comme chacun le sait, tout est merveilleux et beau comme Noël (ne soyons pas cynique s'il vous plaît). Ce désastre allait en amener un autre et un autre, ce fût une chienlit, et la spirale n'a fait que tourner de plus en plus vite sur elle. On lui faisait payer. Des moqueries sur son art par exemple, qui était prolifique, pour le Petit Chaperon Rouge, c'était tout ce qui comptait pour elle, son rapport au monde, elle avait décidé d'être une autiste puisque le reste ne marchait pas, alors elle est devenue une autiste, les autistes sont des sortes d'artistes, d'ailleurs. Elle ne savait pas parler autrement, les mathématiques c'était Baudelaire ou d'autres, plus récents, qui sont toujours oubliés, les récents, au profit des anciens, qui sont passés avant mais avant, nous n'avions pas de lumières dans les villes, pas comme ça. Donc elle a essayé de tenir, parce que son émotivité était telle qu'elle était capable, comme d'autres, de parler aux arbres et aux animaux, à croire qu'elle faisait partie du monde végétal et animal, elle trouvait qu'il n'y avait pas de juges parmis eux. Le démon était bleu. Elle attendait peut-être que quelqu'un lui dise en plus de : "vous êtes surdouée", elle attendait peut-être qu'on lui dise : "voilà, avec ça, vous pouvez être amenée à faire ça". Mais à la place, pas d'aide, des moqueries, des commentaires, souvent dans les barbes d'ailleurs, dans le dos, pour ne pas qu'on soit peut-être mis face à la honte, la honte des lumières, la honte de Noël, ça ne dérange pas Noël sur les trottoirs, dehors dans les rues, mais elle n'avait jamais pensé qu'elle était en avance : elle l'était c'était tout. Mais même pour la mort, elle était en avance. Donc le petit Chaperon Rouge se souvenait parfois de ce moment où petite elle avait été attirée par les livres, elle s'en souvenait très bien d'ailleurs, et qu'elle avait commencé, comme ça, sans avoir d'explications une phrase qui lui avait semblé logique à prononcer sans avoir appris comment faire. Elle regrette d'avoir passé une bonne partie de son enfance à lire et à lire des livres, plus de livres, encore plus de livres, pour petits, pour grands, pour adultes et même des manuels sur comment cultiver des plantes et des légumes dans un beau jardin. Depuis la spirale est passée. Souvent, elle a été vue comme une sorte de cancre et ceux qui la voyaient comme ça ne sont plus en vie aujourd'hui pour comprendre qu'elle était juste UNE PERSONNE, c'était personne, comme l'autre-là de la mythologie, mais je plaisante, je n'ai tué personne, bien qu'il aurait fallu, parfois, pour ne pas faire souffrir.

La terre.

Sinon, elle a fait un jardin aussi, mais qu'elle a laissé à l'abandon, depuis.

ANGELINE

13 décembre 2005

C'est quoi l'intelligence?

J'ai beaucoup réfléchi, mais rien trouvé.

Juste je refuse de croire qu'on peut réduire l'intelligence à un numéro, si grand ou si petit soit-il.

Et je m'obstine à croire que les intelligence, et en particulier les intelligences "hors normes" doivent être considérées qualitativement plutôt que quantitativement. (valable pour les 'surdoués', mais aussi à mon avis pour la plupart des 'déficiences mentales' (c'est marrant je déteste autant le mot 'surdoué' que les mots 'déficiences mentales'. ). )

Et que c'est pas parce qu'on pense paraît-il pas de la même façon que les autres qu'on est plus ou moins intelligent qu'eux. Ni plus ou moins digne de respect.

Mais bien sûr, comme d'habitude, ça ne répond pas à la question. Ca détruit même la réponse-bateau.

C'est toujours ça.

P
ourquoi faut-il que j'encombre mon cerveau avec des questions auxquelles je ne peux pas répondre, et dont de toutes façons les réponses ne m'apporteraient rien dans l'immédiat?

7 décembre 2005

Dépression existentielle

je voulais écrire un texte long et intéressant sur le fait que j'étais tombée en voulant faire un truc plus long pour la note précédente là dessus, et que inondation, tout ça. je ne peux pas.

j'ai fait ca il y a environ 13 ans. j'en avais pas encore tout à fait 7. ca s'est jamais vraiment arrêté. je sais aps si mes parents ont remarqué et été inefficaces ou si je leur ai trop bien caché. parce que oui, je me suis cachée pour me protéger. toujours est il qu'ils n'ont jamais rien dit.
j'ai un peu discuté avec ma mère il n'y a pas si longtemps, à propos du fait que mes frères sont aussi tous surdoués. elle a dit que moi, j'avais été assez facile. je pense que j'ai bien caché en fait. piètre consolation.

je veux un calin, non j'ai besoin d'un calin. je le sens depuis quelque temps et c'est écrit là. ce n'est pas un caprice je vous dis. j'ai besoin de calins. mais si j'en parle à des "copines" elles rigolent. je rigole aussi. mais ca ne change rien, j'ai besoin de ce calin.

quoique pour l'heure, une grosse boîte de mouchoirs en papier serait plus utile.

s' adresser au blog qui transmettra.

7 décembre 2005

Encore de la lecture

Ici, c'est bien (mangez-en).

21 octobre 2005

lecture en forme de porte ouverte

Je viens de tomber, au hasard d'une recherche google dans les stats, sur  le Groupement Associatif de Protection des Personnes Encombrées de Surefficience Mentale (GAPPESM) ... j'ai commencé à les lire ... pinaise, c'est fou ce qu'on se sent moins seul ...

mais je vous laisse lire hein, z'êtes grands quand même ;-)

13 octobre 2005

et voilà ce qui se passe ... (ou "c'est comme ça qu'on fait un bel albatros")

ouaip, une fois de plus la connerie ordinaire a montré son rictus ricanant. Une fois de plus une oisillonne s'est éraflé les plumes à l'incompréhension obtuse qui est malheureusement le lot de ses semblables.

Et moi ça me fait chier.

Parce que Elle veut que ses oisillons vivent comme les autres, même s'ils sont différents, parce qu'elle ne veut pas les mettre dans une cage, même tout confort, ils se coltinent quotidiennement les réflexions et les agressions plus ou moins larvées des "autres" qui ne voient que leur différence, sans pourtant la cerner.

Et ça les use.

Et, avec l'hypersensibilité qui va souvent avec la "précocité intellectuelle", ça fait des p******* de dégats, et des réactions épidermiques.

Et le problème c'est qu'on peut pas changer la connerie humaine.

réflexion corollaire : dans le collège de ma fille, il y a un certains nombre de trisomiques, et ils sont plutôt bien acceptés.
Question 1 : est-ce parceque leur apparence annonce leur différence ?

Question 2 : peut-on dire que c'est un bel exemple de "nivellement par le bas" quand on fait beaucoup plus d'efforts pour adapter le système général à ceux qui ont du mal, que pour accepter ceux qui ont "des facilités" (comme on dit pudiquement) ?

quelqu'un a un avis ? (si toutefois y'a encore du monde qui passe par ici ... bien sûr !!)

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